SAMBA ZELE : un quatrième printemps pour un nouveau départ

L’art ne cessera jamais de remercier Samba Zélé d'avoir refait couler le sang dans ses veines. Encore une fois, la troupe augmente la charge et tiendra encore plus haute la flamme de l'art qui éclate chaque 5 novembre. Elle réitère sa conviction de contribuer au développement de sa communauté en permettant aux gens de vivre une nouvelle histoire dans la même page qui a été déjà lue; peut-être qui n'a pas été comprise. Ce 5 novembre, Samba ne remerciera personne, même ses plus fous fans. La gloire sera à l'inspiration et à l'art d'avoir engendré ces jeunes *sangs bas* pour une période où l'art sera le seul coq chanté. La salle paroissiale de Port-de-paix sera la première à suivre ce premier théâtre du quatrième printemps de Samba Zélé. Tous nous serons ensemble pour déguster ce plat culturel préparé dans la cuisine de l'art. *Vanjans san je*, un titre qui renverse les idées, qui fait troquer même les cerveaux pour mieux le comprendre et qui ressuscitera une société qui se croit morte sans enterrer. A partir de la description de cette réalité d'une société paradoxalement unie, *l'on comprendra qu'on ne naît pas Samba, on le devient*. Soyez le premier à décrocher votre ticket pour ce voyage avec l'art vers l'île *Macaya* à la salle paroissiale. Vous finirez par découvrir qu'un enfant de 4 ans peut enfanter une société de 1000 ans et plus. A 5h30, les funérailles de l'indétermination, du manque de volonté, de la paresse, de la pauvreté de l'esprit seront chantées, et les Sambas ne tarderont pas à se fondre dans une foule assoiffée de bonne direction et d'une détermination affermie.